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Pudeur, vous avez dit pudeur?
C'est fou ça, j'arrive à écrire sans complexe sur mes histoires de cul, mes doutes sentimentaux, mes grands drames familiaux tel que l'épisode foyer ou l'HP... mais je ne vous parle pas de mes hontes, MA honte, ce qui m'affecte vraiment. Et vous seriez étonnés, très étonnés, chacun met sa pudeur où il a ses failles. La mienne de faille n'est pas commune. Ou plutôt si, elle en est même banale. Je suis très étonnée quand on me qualifie d'impudique car je parle de sexe sur mon blog. Mais qu'y a-t-il d'impudique dans mes ébats sexuels bon dieu? Je baise, j'aime ça, j'assume, et j'assume AUSSI quand je ne baise pas, et dieu sait combien ça m'est arrivé. Le sexe n'a rien de sale ni de secret pour moi. On se rencontrerai dans une soirée que je te raconterai tout aussi librement ce genre de choses, avec franchise et de façon un peu crue peut être, mais sans prétention ni vulgarité.
Vous savez ce qui est vraiment intime chez moi? Ce dont je ne vous parlerai jamais car ça, ça me gêne vraiment? Bah non, je suis nouille, je vais pas vous le dire. Il s'agit de quelque chose que vous ne verrez pas en me voyant, que mon entourage ne voit pas, mais que moi je vois et qui même si vous le voyiez ne vous ferait strictement aucun effet. Mais moi, quand ça se voit, je deviens folle, ma journée se gâche, mon moral se mine, et je peux pleurer. J'ai beaucoup de mal à en parler, si bien que Meilleure Amie -qui l'a su il y a seulement quelques mois-, ne m'a d'abord pas vraiment prise au sérieux, puis m'a démontré par A+B que cette angoisse n'était que dans ma tête. Bien sûr je remédie à ce complexe, et comment même! Comme une acharnée, démesurément et maladivement. Je suis incapable d'en parler ouvertement tant ça me gêne, et si jamais quelqu'un en blaguant le devine, c'est un supplice.
Je sais combien cette attitude est à l'opposé de mon comportement.
Personne n'est parfait.
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