Vendredi c'est poisson frit.
Bah oui je sais bien ce qui te tarabusque, oui oui je sais bien ce qui te démange, ce qui t'empêche même de dormir, ce qui te trotte dans la tête telle une mini trotinette! (je m'égare).
Qu'est ce que j'ai fait cette semaine c'est bien ça que tu demandes hein!?
Et bien j'ai lu "Rien de grave" de Justine Levy.
Bouquin qui se lit en trois trajets de métro, très frais, très vrai, à lire.
Et puis...
- Lundi je suis allée au cinéma avec Presque Copain voir Fauteuils d'orchestre. (bien comme tout ce film, magnifique cette Cécile de France). Après on a bouffé une raclette et des chocapics. Oui je sais, bientôt tu pourras m'appeler Miss Cellulite, pas grave j'assume.
- Mardi j'ai été chez mes parents... ah cocasse ce dîner! Ma mère avait décidé d'être de mauvaise humeur. Et quand elle s'y met elle fait pas semblant ma mère.
D'abord elle est plus fatiguée que tout le monde.
Bah oui, parce que forcément mon père, ma soeur et moi on a été à la piscine toute la journée nous, pendant qu'elle travaillait elle, comme une forcenée.
(c'est ironique hein, pour ceux qui comprennent rien)
Ensuite elle est jalouse parce que je parle davantage à ma soeur qu'à elle.
Et puis elle lance ses petits pics du style: "oh mais je ne suis certainement pas une bonne marraine hein(en parlant de ses neveux) vu que déjà je suis pas une bonne mère (en parlant de moi, car je me suis barrée de chez eux à l'âge de 15 ans)..."
Là, elle le sait, je bondis. ça me rend hystérique ces insinuations perfides et infondées.
Ma mère et moi c'est une grande histoire d'amour conflictuelle. Le conflit je sais gérer comme personne, non pas que ça ne me blesse pas, au contraire, mais je sais mener un conflit à merveille. Et ça c'est grâce à ma mère qui m'a tout appris.
J'ai mangé du chèvre chaud sur salade, un poulet rôti, des épinards, et une banane flambée.
- Mercredi je suis allée au restaurant avec Presque Copain et c'était chouette. J'ai mangé des saucisses paysannes, des frites sauce béarnaise et une faisselle au miel.
- Jeudi j'ai regardé le DVD "A la folie, pas du tout" avec Samuel le Bihan et Audrey Tautou, va te louer ça ce weekend mon tout petit-ami-virtuel, c'est excellent. J'ai aussi bouffé des blinis avec du tarama, des sardines à l'huile (mmmh), des biscottes et du chocolat.
Ce soir je vais refaire le monde avec Meilleure Amie dans un café.
Ensuite je vais passer la soirée avec des ex de ma soeur, qui sont accessoirement des anciens potes à moi de vacances.
Pour le reste du weekend ce sera impro totale.
Et pour les news:
Raymond (mon ex de 5 ans) a décidé de refuser mon cadeau (un aprèm avec moi au hammam) parce que Miss Acide (sa nouvelle nana, que j'ai hébergée pendant un mois et qui est une teigne, vous vous rappelez même Pedro l'a trouvait méchante) lui faisait du chantage.
"Si tu vas au hammam avec Coton Tige, nous deux, c'est fini." qu'elle disait la peste.
Et bien la peste-attitude a eu raison de moi.
Oui mesdames, oui mesdemoiselles, pour que le mec le plus formidable du monde soit dingue de vous il faut: - être bien foutue (mais se laisser empater comme une chouquette)
- ne pas avoir d'amis (et revendiquer haut et fort qu'on déteste les gens)
- âvoir arrêter les cours en seconde (par flemme et non par incapacités quelles qu'elles soient)
- être en conflit avec ses parents et les parents de son mec (oui, oui les deux)
- lire les textos dans son portable et ouvrir son courrier (oui oui les deux)
- ne plus désirer son mec et en rire derrière son dos (véridique)
- lui parler comme à une merde ("ta gueule" régulièrement, même pas lors d'une dispute, et même pas sur le ton de l'humour)
- en résumé: être malheureuse, ingrate et rancunière.
Bon sinon moi je suis toujours célibataire (ça fait un mois! joyeux anniversaire, joyeux anniversaire... ) et voilà pour votre méditation du weekend:
« Que pendant les quinze ou vingt dernières années de sa vie un homme ne soit plus qu’un laissé pour compte, cela manifeste l’échec de notre civilisation : cette évidence nous prendrait à la gorge si nous considérions les vieillards comme des hommes, ayant une vie d’homme derrières eux, et non comme des cadavres ambulants. »
Simone de Beauvoir, La vieillesse, Deuxième partie, édition Gallimard, Paris,1970.
...ceci est extrait de mon mémoire (mon oeuvre, mon bébé, le prolongement de moi-même) qui s'intitule:(accroche-toi mon pote) "Place des personnes âgées dans notre société: une prise en charge totalitaire?" (18 à l'écrit, 18 à la soutenance, meilleures notes de la promo, oui oui je suis un génie).
Bon weekend tout-petit-ami-virtuel!
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