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Le blog du coton tige
17 mai 2006

Mercredi c'est canard confit.

Vendredi soir je vous ai laissé sur un dernier post plutôt joyeux, j'avais plutôt la pêche je dois avouer car un week-end prometteur m'attendait... Et oui, plusieurs soirées en perspective, du shopping à faire, beaucoup de gens à voir, bref j'étais vraiment contente d'être enfin en week-end, surtout après la semaine harassante que je m'étais tapée. J'avais donc bien besoin de détente et de repos.

Vendredi soir, un peu K-O de ma journée je rentre chez moi déguster des Lustucru-sauce-Buitoni histoire de me booster pour la soirée étudiante qui m'attendait. Oui oui, j'ai bien dis soirée étudiante.

Faisant fi de mes considérations méprisantes sur les étudiants surfaits, je me suis dis qu'une petite immersion dans le monde des détenteurs de carte Imagin'R ne pourrait que faire beaucoup de bien à mon égo. Surtout que lesdits étudiants n'étaient autre qu'une tripotée d'ingénieurs.
Ah? Tu as levé le sourcil? Amie lectrice je sens qu'on se comprend.
En effet, qui dit soirée d'ingénieur dit beaucoup de mecs. Et qui dit soirée d'ingénieurs dit peu ou pas de racailles. Et enfin qui dit soirée d'ingénieurs dit aussi peu lettrés mais pas idiot non plus. Pas génie non plus hein, mais a du potentiel.

Bref, je met mes talons, mon nouveau jean, et mon joli-débardeur-blanc-qui-laisse-voir-la-moitié-de-mes-seins. Et me voilà partie pour une folle soirée à 80 centimes le coca. Vive les soirées étudiantes.

Je n'avais pas tort ça grouille de mecs.
Je n'avais pas tort ce joli débardeur a son petit succès.
Je n'avais pas tort de détente j'avais grand besoin.
De repos aussi.

A 3 heures du matin j'étais affalée sur un banc, un jus de pomme dans la main droite, la paupière tombante, et un ingénieur-me-relatant-toute-sa-vie dans l'oreille gauche.
J'étais raide morte.
Anormalement morte je veux dire.
Prête à supplier l'énergumène de gauche de se taire.
Assomée par ses paroles je trouve quand même le courage de me lever non sans avoir argumenté cinq bonnes minutes sur le pourquoi du comment je ne lui donnerai pas mon numéro.
(c'est promis le prochain je lui dis que c'est parce qu'il est moche)
Je rejoins alors tant bien que mal mon amie avec qui j'étais venue et lui annonce, désolée, que je vais malheureusement devoir prendre congé sous peine de m'écrouler par terre parce que promis-j'me-sens-pas-bien.

Bien sûr j'apprendrais un peu plus tard que dix minutes après mon départ la belle esseulée s'est trouvé un mec.
Tandis que moi je rentrais bredouille, évidemment.
"Trop exigeante face à la gent masculine" me prédisait l'horoscope de Cosmo.
Mouais.

Je suis rentrée chez moi aussi rapidement que j'ai pu, dans un taxi gelé et je me suis couchée tremblotante. Bizarrement tremblotante.

Et à 9 heures, samedi matin, j'avais les yeux bien ouverts: impossible de me rendormir.
Non il ne s'agissait pas d'Asterix et de sa tondeuse (oui le gardien de mon immeuble aime jouer de l'engin-qui-coupe-la-pelouse le samedi aux alentour de la neuvième heure de la matinée).
Non il ne s'agissait pas de mon réveil qui aurait sonné inopinément (désactivé non sans un certain bonheur la veille au soir).
Simplement mon pyjama était trempé.
Pas de pipi, oh non, pire que ça: de la transpiration froide.

Un frisson me parcouru la nuque.
Je ne voyais qu'une raison à cela.
Soit, mal réveillée, j'avais oublié la nuit trépidente que l'étalon à ma gauche m'avait fait passé, soit j'étais malade.
Un rapide coup d'oeil à gauche ne confirma que mon vaste célibat et je réalisais la gravité de la situation: j'étais malade et seule.

Il faut savoir que je suis la reine des chochottes.
Une micro-coupure? Je suis au bord de l'évanouissement.
Un mal de ventre un peu persistant? Je file aux urgences.
Une douleur à la poitrine? J'ai sûrement un cancer.
Et dans ces moments de grande détresse j'ai impérativement besoin d'un chevalier servant à qui seriner "j'ai maaaaaal..." pour qu'il me dise "c'est rien" en me caressant les cheveux.

Mais là, personne sous la main. Bien sûr ni une ni deux je me jette sur mon portable pour appeler Presque Copain qui, couché à la huitième heure du matin, fortement alcoolisé, ne répondra qu'au milieu de l'après midi.
J'appelle alors Maman. Il ne reste que Maman dans ces cas là.
Maman diagnostique une grippe, me parle trois fois des géranium-que-ton-père-va-planter-demain et me conseille de filer chez le médecin.
Ce que je fais.
Une charmante doctoresse va donc découvrir une pauvresse fièvreuse, au bord des larmes et vêtue d'un sac poubelle, grelottant dans la salle d'attente: moi.

Une grippe mon tout-petit-ami-virtuel.
J'aime autant te dire que j'étais à l'article de la mort pendant que d'autres se gondolaient en ce joli week-end de Mai.
Brrr...

Mon week-end s'arrête donc là.

Samedi, Dimanche, Lundi et Mardi je suis restée dans mon lit.
A regarder la télé.
A bouffer de l'aspirine et boire des pschit pour la gorge.
A lire TOUTE la presse féminine.
A bouffer des bébé bananes.

Ok j'ai un peu vu Presque Copain. M'enfin pas tout le temps.
J'me suis hyper ennuyée.

Je sais même pas si j'ai maigri.

De la détente ça j'en ai eu, et du repos je t'en parle même pas.
Une overdose de repos.

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Commentaires
S
J'espère que ta grippe n'est plus qu'un mauvais souvenir @};-
C
La seule chose qui est bien avec la maladie, c'est que ça fait maigrir !!! Positive attiduuuuuuude !!!!<br /> <br /> Courage Coton Tige !
J
Mince c'est ballot ça la grippe...<br /> <br /> Puis le gars les mauvais préjugés avec les ingénieurs ça va hein... Moi aussi je suis ingénieur ET geek mais n'empêche que voila, je ressemble pas à quasimodo (bon ok je ressemble pas à tom cruise non plus)<br /> <br /> BAO coton tige... Tu auras plus de chance la prochaine fois
L
T'as pas l'air de savoir trop ce que tu veux quand même..
J
Les soirées d'étudiants les plus "chaudes" en théorie c'est en fac de médecine et de sport qu'on les trouve. Et aussi en écoles d'infirmières, mais bon y a beaucoup de filles, et je suis pas certain que ce soit ce que tu cherchais l'autre soir...<br /> Un pote avait une théorie là-dessus, comme quoi les médecins, les infis, et les sportifs, travaillant sur le corps, sont beaucoup plus ouverts à la façon de s'en servir... J'te fais pas de dessin hein.
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