Trop c'est trop.
Ce matin j'arrive au boulot et alors là c'était le pompon.
Que vois-je?
Je te le donne en milles tout-petit-ami-lecteur:
Un graffiti en lettres noires de 40 centimètres de haut chacune des lettres, de quoi pas louper le message à moins d'être aveugle.
Et qu'est ce qu'il y avait d'écrit?
De quoi me rendre dingue:
" Je t'aime mon étoile filante".
Ah non non non, ne te méprend pas petit-truc-virtuel, il s'agissait pas de moi.
Moi j'ai déjà été babybelboom, patapoufette, fée clochette et autre niaiserie mais étoile filante ça jamais.
N'empêche que je voudrais dire au connard d'auteur de ce putain de graff de merde qu'il aurait pu aller cochonner un autre mur que celui de mon taf bordel de merde.
Je supporte déjà tous ces putains de couples parisiens qui fleurissent comme des bourgeons au printemps et se permettent de m'importuner avec leur immondes roulages de pelle dans mon métro, alors venir me coller leur déclaration d'amour juste sous le nez, sur mon lieu de travail, là c'en est trop.
Le jour où les poules auront des défenses je peux vous dire à vous les gluants amoureux que je vais vous narguer sévère. Bah oui parce que d'ici là votre moitié vous aura déjà largué minablement et ce sera à mon tour de me pavaner comme une princesse précieuse au bout du bras d'un super mec.
Gare à vous. Parce qu'avec les seins que j'ai en ce moment, ch'rai toi, j'me méfierai.
La roue tourne hein, comme on dit.
Non mais.