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Le blog du coton tige
2 novembre 2005

Pedro, je passe la première.

Mardi soir, chez Meilleure amie: je resitue: je viens de passer l'aprèm sur les quais avec lui, on s'est embrassé. Il m'a proposé de venir dormir chez lui. Bon, jusque là à part ma boule d'angoisse, tout va bien.

Et c'est là que "presque copain" intervient. Avec sa bonne humeur,sa gentillesse à toute épreuve, son humour,et ses petites attentions craquantes. Je lui ai dis que j'avais rencontré quelqu'un. Aïe. On s'était promis de pas se mener en bateau, d'être honnête l'un envers l'autre et de se dire si on avait quelqu'un.
Et moi comme une idiote je l'ai fait.
Grave erreur tout-petits amis.
C'est moche, il était trop mal, du coup j'ai pleuré, j'avais plus du tout envie de revoir Pedro, la seule chose que je voulais c'était que "presque copain" arrête de souffrir. J'ai eu beau lui rapeller qu'il était à l'initiative de notre séparation, et également à notre décrêt d'honnêteté.
ça ne sert à rien.
Il avait mal.
Et un être aussi formidable que "presque copain" ça peut pas souffrir, ou alors ça tient du sacrilège.
Bref, ça ma fait un mal fou. Je passais déjà pour la méchante quand on était ensemble. Comme quoi il y a des choses qui ne changent pas.
Mais comme Meilleure Amie me l'a bien expliqué, "presque copain" n'est pas de la même race que nous.
Lui ne va pas se noyer dans ses larmes, se considérer comme le pire monstre que la Terre n'est jamais portée, et s'enterrer dans son lit avec pour seuls compagnons des Lysanxia et des clopes sur fond de Pixies.
Lui va simplement verser une larme. Il va appeller ses potes, fumer un joint, se bourrer la gueule, dire que les nanas "c'est toutes des salopes", et demain, il ira s'acheter un nouveau blouson très classe pour se serrer une nana samedi quand il ira en boite avec ses potes.
Voilà comment ça souffre un mec. Du moins un "presque copain".
Du moins j'espère.

Revenons-en à nos moutons: Après une heure de larmes, un démaquillage complet et un remaquillage parfait je me suis décidée (non: Meilleure Amie m'a décidé à aller dormir chez lui).
Durant le trajet, échange de textos:
Moi: "Tu as envie que je vienne ce soir?" (pas méga enjouée)
Lui: "J'en ai très envie et on peut prendre notre temps quoiqu'il arrive, je veux tout de même passer du temps avec toi."
Moi: "J'arrive"
Lui:"t'es géniale... laisse moi juste le temps de prendre une douche."

Bon, ça me remotive.
Chez lui ça sonne un peu comme chez mes parents, ça a du style et c'est nickel. On peut lécher le sol tellement il est propre. Et toute la déco a été pensée, réfléchie, évaluée, calculée. Je lui montre des photos de moi et de mon weekend d'anniversaire sur Photoways, et lui me montre les photos de ses jeunes années sur son pc. On est comme deux ados qui se montrons les images de notre univers.
Excellente technique n'empêche, on se découvre autrement.
Voir la photo de son ex, celle de lui raide bourré, celle de ses potes en Angleterre et celle de ses déjeuners dominicaux endimanchés me fait visualiser son monde. A la fin, on est bien, il est plus de minuit, on va se coucher.
Alors d'abord on entame le fabuleux jeu du: "tu me dessines quelquechose dans le dos et je dois deviner ce que c'est."  But: se toucher. Objectif final: baiser.
J'adore ce jeu.
Sauf qu'il m'a dessiné une plage avec un phare, et que ça, franchement c'était hors compet.
J'ai pas trouvé. Moi normalement je me borne au soleil et au petit coeur.
Il dit de moi que je suis espiègle et insolente. (insolente moi???)
On éteint la lumière.

Et là c'est parti: une nuit complète de câlins, de baisers, de caresses (soft), de souffles, de très légers gémissement, de découverte de l'odeur de l'autre, de son corps, de sa sensibilité...
IL ME PLAIT.
Et je le rapelle, il lit des livres.

Atention atention, comme l'a dit Jeannot dans un des ses rares instants de bon sens: "S'enflammer, c'est toujours tomber de haut."
Tenez-vous le pour dit mes tout-petits amis, moi je m'y efforce.

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Commentaires
M
Bon, j'avais écrit un super long commentaire, mais, il a pas été publié... Putain de navigateur internet a la con!!!!<br /> <br /> Bon, juste pour dire que j'avais bien compris ce que tu avais écrit, mais que j'avais quoté ce passage, parce qu'il m'a fait sourire.<br /> <br /> Ce n'était pas un jugement. Juste que j'aimais la tournure des phrases.<br /> C'était un compliment. Ne t'énerve/vexe pas...<br /> <br /> Biz
M
Si je peux me permettre :<br /> est-ce que le fait de se rendre malade parce que l'autre est malheureux le rendra moins malheureux? Est-ce que ça changera quelque chose?<br /> Réponse : NON!<br /> Conclusion : vis ta vie!
L
Juste pour information les gars ne réagissent pas tous comme ça, c'est ce qu'on appelle un bon gros stéréotype, comme de dire qu'après une rupture une fille pleure toutes les larmes de son corps pendant des semaines (oui parce que les gars sont sans coeur c'est bien connu...)avant de repartir sur une autre relation...la preuve regardes, toi!<br /> Sinon je pense que l'on a très bien compris qui dit quoi, et surtout qui pense quoi, puisque même si c'est ta copine qui le dit, tu conclus par "Du moins j'espère", ce qui là, vient de toi...<br /> Pour bien sûr continuer par un:"Revenons-en à nos moutons..."<br /> ...
B
Je trouve qu'il est bien marrant ce passage : j'ai reconnu l'ensemble de mes potes (et peut-être moi, un jour ?) !<br /> Par rapport à "presque-copain", ça doit être bien délicat tout ça : un mec en général, ça profite plus que ça n'espère, mais quand ça espère, ça démord pas facilement ...<br /> Bonne chance avec Pedro.
C
Soit vous avez mal lu, soit je m'exprime mal: je crois bien au contraire ne pas fermer les yeux sur sa souffrance. <br /> Lisez qui dit quoi.<br /> Ne lisez pas ce que vous avez envie de lire.
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