Mon weekend de trois jours:
Jeudi soir: dîner au restau avec copine-insipide-mais-gentille (l'ex de raymond), on a passé en revue mon idylle anglaise avec Pedro, la mère de Raymond et ses dérangeantes facéties , mes copines et nos affinités, un petit briefing sur Jeannot et ma dépression (200 millième édition) et son adoration pour "presque copain".
On a ensuite été "chez Georges" rue des Canettes (bar à vin dont on m'avait amplement fait l'éloge) et où j'ai naïvement cherché de quoi poser mes fesses et de quoi remplir mes petits poumons.
Pas trouvé.
Ni confortables fauteuils, ni oxygène.
Vingt-cinq personnes au mètre carré et on y boit du vin.
Je bois pas de vin.
Alors j'ai fini au O'Neil, avec un malibu ananas et ils m'ont fait payé l'ananas qui était dans le malibu. Scandale.
J'ai entrevu les potes de Pedro, mais la fatigue m'a empêché de faire mon show habituel de nana formidable. Bon, ça sera pour la prochaine fois.
Vendredi aprèm: câlins avec Pedro.
Vendredi soir: dîner raclette avec presque copain puis pot à montparnasse. RAS.
Samedi: un après-midi comme on les aime: Je suis pimpante, de bonne humeur, Paris est tout gris mais j'ai deux rencards assez originaux:
- d'abord avec larouquine.
- ensuite avec un photographe qui souhaite que je pose pour lui.
The first:
Larouquine et moi, malgré ses 18 ans et mes 23, nous nous sommes découvert quelques affinités, après nos échanges de commentaires, notre compréhension mutuelle et nos faiblesses communes, nous nous sommes envoyés quelques petits textos.
Dans le but de se rencontrer.
Ravie -mais un peu anxieuse- (qu'est ce qu'on va se raconter?) je l'attend fièrement audit rendez-vous.
15h: un texto d'elle "j'aurai 5 minutes de retard".
Bon.
Moi aussi.
15h15: "t'es ou? je suis devant le café."
Moi: "je suis dedans."
15h20.
15h25.
15h30.
15h35.
Je l'apelle.
Répondeur.
15h40.
Je rapelle.
Répondeur.
15h45.
OUH PUTAIN. UNE NANA VIENS DE ME POSER UN LAPIN.
Euh... j'ai pas l'air comme ça mais j'le prend très mal.
Jamais homme-couillu ne m'a fait l'affront d'un plantage de rencard.
Mais larouquine a réussit!
Larouquine:1 , Coton tige: 0.
Deux heures après: texto de la rouquine-coquine qui n'avait plus de batterie et ne m'a pas vu dans le café.
Désolée elle est.
Mouais...
Délit de sale gueule ou quoi?
Je lui ai fait peur?
Déçue je m'en vais le pas un brin saccadé vers mon deuxième rencard.
The Second:
Vieux Monsieur-70 ans-photographe m'accoste y a une semaine dans un café pour me proposer d'être modèle. Mon égo gonflé à bloc je prend son numéro de tel et fais ma belle auprès de Pedro (tu sais quoi... ya un photographe qui veut que je pose pour lui...m'a dit que j'avais des jambes magnifiques...nanananère...). Deux coups de téléphone après, où j'évalue petit un si c'est un pervers, petit deux si il est sérieux, petit trois si c'est un proxénète, petit quatre si c'est un mythomane.
Après ces brèves vérifications je décide de le rencontrer dans un lieu public: place d'italie.
Une heure de conversation, un album photo et trois clopes après, conclusion: vrai photographe mais gros pervers.
Son dernier modèle avait 18 ans et était sa maitresse (il a 70 ans je rapelle), il m'explique combien un corps nu est plus joli quand l'artiste le caresse légèrement et il souhaite prendre en photo mon sexe et veut que je sois épilée intégralement (comble de l'horreur) (le seul qui ai photographié mon intimité fut Jeannot et il est pas prêt d'avoir des successeurs).
Bref je vais me borner aux vieux de MA maison de retraite, pour les autres, je ne suis pas là, merci.
Amis pervers libineux, bonsoir.
Samedi soir: dîner chez ma soeur et présentation officielle de Pedro.
Pour dimanche, les moins de 18 ans sont priés d'éteindre leur ordinateur.
Pour les autres, un peu de patience.
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